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Sauvegarde du château

En 1981, est née l'association pour l'animation du château de Taurines. Les bénévoles du village ont alors œuvré à sortir ce site de l'oubli en reconstruisant des pans entiers du château. 

En 1983, grâce au soutien de l'architecte des bâtiments de France et la contribution des compagnons du devoir, un grand chantier a pu débuter.

Les compagnons tailleurs de pierres ont commencé par des travaux d’encadrements de portes et de fenêtres..

Les travaux débutèrent en 1986 par la restitution du blason situé sur la porte de la tour Est. Le coterie TETON réalisa la taille comme travail de réception. 

Quelques travaux furent effectués entre 1986 et 1991 Ils reprirent de l’ampleur en 1992 par le démarrage de la restauration de la porte de la tour Côté Est surmontée de la fenêtre à double meneaux. Ce sont les coteries MENARD, BASTIDE et POLO qui ont taillé et posé ces travaux pendant l’été. Cet ouvrage demanda 3000 heures de travail et permis de regrouper une quinzaine de coteries durant 4 ans.Les coteries MARTIN et DEGENEVE y taillèrent l’adoption en réalisant l’encadrement du blason ; ainsi que le coterie COSSET sur le sommier droit en 1993. Toute la partie haute de la porte fut réalisée de 1992-1994 et la pose l’été en 1994.

Suivit la réalisation de la fenêtre à double meneau dont l’appui avait déjà été taillé et posé en 1994.Ce travail de cours débuta en 1995 et s’acheva en 1996. Il donna la possibilité à plusieurs coteries de tailler l’adoption et d’effectuer des travaux de cour intéressants ; en 1995 pour les coteries FRIEDEN et ANCELLE et en 1996 pour les coteries VOINEAU, BACOUR et BRAMS. La pose fut réalisée par les coteries BRAMS, SINAGRA, FRIEDEN et BROSSARD.

Après s’être penché longuement sur la partie basse du château, les coteries s’intéressèrent au haut de la tour avec la création de la voûte à clef pendante en 1997. Le travail de réception des coteries DROUET et CLERGET donna la possibilité à plusieurs coteries de travailler dessus, aussi bien en taille qu’en pose ; en travail d’adoption pour les coteries CHIGNY et DEBREAU et par plaisir pour les coteries FENAILLE, LAINE, WUNDELE, CODEZ et MASSET. L’intégralité du travail demanda 2000 heures.

Le bas et le haut étant terminés, deux coteries poursuivirent en 1999 en rebâtissant l’escalier dont l’ascension était stoppée au 1ier étage. Le coterie RIBET réalisa le garde-corps, le palier et les deux dernières marches en travail de réception. Le coterie BERNAUDAU réalisa le départ de l’escalier (pénétration du limon dans le pilastre) et des marches débiardées en travail de réception.Plusieurs marches ont été faites en travail de cours par les coteries BESNARD, PLARD, VERNEJOULS et LEFEBVRE ainsi qu’un élément du garde-corps par le coterie BESNARD. 

 

La baie rampante du 1ier étage est le travail d’adoption des coteries DA ROCHA et NEGRET.

 

L’arrière-voussure et le linteau de la fenêtre du dernier étage sont le travail d’adoption du coterie LEFEBVRE. La fenêtre du dernier étage n’existait pas et a été créée à la demande de l'architecte afin d’éclairer la cage d’escalier. L’étaiement des baies a été effectué par la corporation des charpentiers de Rodez.  La pose fut réalisée par les coteries RIBET, BERNAUDAU et les coteries de La Rochelle.

 

La réalisation demanda 3000 heures de travail.

Dans la même année, deux coteries s’attelèrent à la restauration de la cheminée monumentale du 1ier étage de la façade ouest. Elle est la reprise à l’identique de l’ancienne et a été réalisée en travail de réception par les coteries BRAMS et SINAGRA. Elle représente 2000 heures de travail.

Malgré les travaux sur la prévôte, les habitants de la commune ont commencé à amener des pierres pour Taurines en 1984. Ils pensaient  que cette porte monumentale ne serait peut être jamais remontée, qu’ils leur proposèrent  de tailler chaque année des pierres de jambages, linteaux, croisés…, à condition que les compagnons achètent la pierre et qu’une convention puisse de faire à chaque montage éventuel.

La contribution des Compagnons du Devoir et le grande enthousiasme des coteries qui sont passés à Rodez a apporté à la restauration un savoir-faire indispensable Ils y ont notamment réalisé plusieurs de leurs chefs d'œuvre  :

  • la porte monumentale

  • la dernière volée d’escalier avec sa balustrade haute

  • la voûte à clé pendant et la maçonnerie sommitale de la tour

  • la cheminée monumentale du 1er étage.

Les efforts de l'association ont été récompensés par divers prix :

  • 1987 : 6ème prix « chefs d’œuvre en péril » Antenne 2

  • 1989 : 2ème prix régional, concours « chantiers de bénévoles »

  • 1990 : 1er prix national, concours « Chantiers de bénévoles »

  • 1990 : 2ème prix départemental, « Restauration du patrimoine »

  • 1991 : prix « Restauration : vieilles maisons françaises ».

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